Panorama de l’e-commerce en France

Nous allons nous intéresser aux chiffres engendrés par l’e-commerce en France en 2013. Cette analyse nous permettra de comprendre les enjeux, tout en faisant un focus sur les habitudes des français en matière d’achats en ligne.

20.000 sites se sont lancés dans l’aventure e-commerce en France l’année dernière. Avec 51,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires (CA) réalisés en 2013, l’e-commerce compte 138.000 sites actifs avec plus de 600 millions de transactions. La période de Noël a dégagé à elle seule 10,1 milliards d'euros. Le panier moyen était d’un montant de 84,50 euros avec une moyenne de 18 achats en ligne par internaute sur l’année écoulée.

La majeure partie des acteurs français sont de petites tailles. Les deux tiers des e-commerçants (66% soit 91.080 sites) dégagent un CA annuel inférieur à 30.000 euros. Seuls 30% (soit 41.400 sites) produisent entre 30.000 et 1 million d'euros de recettes. Enfin, 4% des web marchands (soit 5.520 sites) dépassent le million d'euros de ventes et représentent, à eux seuls, 67% du CA de l’e-commerce (34,24 milliards d’euros).

Le baromètre de la Fevad a établi le top 15 des sites e-commerce les plus visités en France. Mensuellement, 6 internautes français sur 10 consultent au moins l’un des sites de ce classement, soit 28,4 millions de personnes. Les marques présentent dans le top 15 sont, dans l’ordre : Amazon, Cdiscount, Fnac, eBay, Voyages-Sncf.com, La Redoute, PriceMinister, Carrefour, Rue du Commerce, Groupon, Vente-privée.com, Booking.com, Leroy Merlin, Darty et Auchan. Nous pouvons remarquer une émergence des enseignes de distribution. Leur présence dans ce top atteste de la complémentarité des canaux de vente, en particulier depuis la mise en place des systèmes de drive.

La France compte 32,7 millions de cyberacheteurs. Parmi eux, les internautes âgés de plus de 65 ans (cf. article les silvers surfers) ont eu la plus forte progression. En effet, en l’espace d’un an, ils sont 44% de plus à s’être convertis à l’e-commerce.

C’est en étant au plus proche de la réalité du marché et en explorant les habitudes d’achats en ligne de nos concitoyens que nous allons pouvoir toucher au mieux nos prospects sur l’hexagone.